Teneurs maximales en nickel dans certains aliments
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L'UE fixe des teneurs maximales en nickel dans certains aliments
Règlement (UE) 2024/1987 de la Commission du 30 juillet 2024 modifiant le règlement (UE) 2023/915 en ce qui concerne les teneurs maximales en nickel de certaines denrées alimentaires
Mise à jour
L'UE a fixé des teneurs maximales en nickel dans les fruits à coque, les légumes, les algues, les légumineuses, les graines oléagineuses, les céréales, les produits à base de cacao et de chocolat, les aliments pour nourrissons et enfants en bas âge et les jus de fruits et de légumes (y compris les jus destinés aux nourrissons et enfants en bas âge).
Correction: Les teneurs maximales en nickel ont été fixées pour tous les jus de fruits et de légumes, et pas seulement pour ceux destinés aux nourrissons et aux enfants en bas âge, comme indiqué initialement dans cette fiche.
Produits concernés
Fruits à coque, légumes, algues, légumineuses, graines oléagineuses, céréales, produits à base de cacao et de chocolat, aliments pour nourrissons et enfants en bas âge, jus de fruits et de légumes
qu'est-ce qui change ?
L'UE a fixé des niveaux maximaux admissibles pour le nickel, comme indiqué dans le tableau 1.
pourquoi ?
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a évalué l'apport en nickel provenant des aliments et de l'eau potable et a identifié des risques d'exposition alimentaire chronique au nickel chez les nourrissons, les jeunes enfants et les enfants en bas âge (jusqu'à 10 ans). L'exposition alimentaire aiguë est un problème de santé pour les personnes (y compris les adultes) qui sont sensibles au nickel(EFSA 2020).
Calendrier
Les teneurs maximales autorisées pour le nickel dans les denrées alimentaires énumérées dans le tableau 1 s'appliqueront à partir du 1er juillet 2025, à l'exception du blé dur, du riz, du riz décortiqué, des pseudo-céréales, du millet et de l'avoine, pour lesquels les teneurs maximales s'appliqueront à partir du 1er juillet 2026.
quelles sont les principales implications pour les pays exportateurs ?
Les niveaux de nickel dans les aliments ne sont pas largement réglementés au niveau mondial. Contrairement à d'autres contaminants, il se peut que les producteurs et les fournisseurs ne testent pas systématiquement la présence de nickel. Les risques associés au nickel devront donc être évalués par secteur et par pays. Sur la base de cette analyse, il pourrait être nécessaire d'inclure le nickel dans les programmes d'analyse de routine des contaminants.
Actions recommandées
Les fournisseurs des denrées alimentaires énumérées dans le tableau 1 devraient immédiatement évaluer la présence de nickel dans ces produits et identifier les sources potentielles de nickel, qu'elles soient naturellement présentes dans le produit ou qu'elles proviennent de l'environnement. Des informations sur les méthodes recommandées pour l'échantillonnage et l'analyse des teneurs en nickel dans les denrées alimentaires figurent dans le règlement (CE) n° 333/2007.
Les données recueillies sur le nickel dans ces aliments, y compris les cas où le nickel dépasse les teneurs maximales fixées par l'UE, peuvent être soumises à l'UE.
Contexte
Ce règlement modifie l'annexe I du règlement (UE) 2023/915 qui fixe des teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires. Pour plus d'informations sur la fixation des teneurs maximales en contaminants, voir la législation de l'UE sur les contaminants - explication des teneurs maximales.
L'EFSA (2020) a mis à jour son évaluation des risques de 2015 sur la présence de nickel dans les aliments et l'eau potable, et a conclu que l'ingestion quotidienne de nickel dans les aliments et l'eau potable au-delà de la dose journalière tolérable (DJT) de 13 µg/kg de poids corporel (pc) peut entraîner des problèmes de santé graves, y compris l'interruption de la grossesse. Environ 15 % de la population souffre de problèmes de santé aigus tels que l'eczéma de la peau pour une dose journalière aussi faible que 4,3 µg de nickel/kg de poids corporel.
La Commission européenne a recommandé aux États membres de l'UE, en collaboration avec l'industrie alimentaire, de poursuivre la surveillance du nickel en 2025-2027 dans les produits suivants : compléments alimentaires, chocolat, pâtes à tartiner à base de chocolat, pâtes à tartiner à base de noix, fèves de cacao, produits à base de céréales (en particulier, céréales pour petit-déjeuner, flocons de céréales et produits de mouture de l'avoine), soupes prêtes à consommer, café, thé, légumes, algues marines, graines oléagineuses, produits à base de soja (tels que le tofu et les boissons à base de soja), légumineuses, noix, poissons et autres fruits de mer (Recommandation de la Commission 2024/907).
Ressources
EFSA (2015) Avis scientifique sur les risques pour la santé publique liés à la présence de nickel dans les aliments et l'eau potable. EFSA Journal, 13(2) : 4002.
EFSA (2020) Mise à jour de l'évaluation des risques liés à la présence de nickel dans les aliments et l'eau de boisson. Journal de l'EFSA, 18(11) : 6268.
Recommandation (UE) 2016/1111 sur la surveillance du nickel dans les aliments
Recommandation (UE) 2024/907 sur la surveillance du nickel dans les aliments
Règlement 2023/915 concernant les teneurs maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires
Règlement 333/2007 relatif aux méthodes d'échantillonnage et d'analyse pour le contrôle des teneurs en oligo-éléments et en contaminants de transformation dans les denrées alimentaires
Sources
Règlement (UE) n° 2024/1987 de la Commission concernant les teneurs maximales en nickel de certaines denrées alimentaires
Tableaux et figures
Source: Regulation 2024/1987
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